ŒUVRES

Le Trash-ic
Ou le trash à l’epreuve de beau

Installation – A tribute to Magritte, néon, 200 x 24 cm, 2018

Installation – Boxing Freud, huile sur toile, crochet en coton, 130 x 195 cm, 2018

Boxing Freud, huile sur toile, crochet en coton, 130 x 195 cm, 2018

Installation pour Innocence en Danger, faïence, or 24 carats, marteau, dimensions variables (#1), 2018
Le kintsugi est un art Japonais ancestral qui invite à réparer un objet cassé en soulignant ses lignes de failles avec de l or. Soigné, Honor, l’objet cassé (ici 7 tirelires des 42) assume son passé et devient paradoxalement plus résistant plu beau. A peu pré chaque jour un enfant sur 5 est abusé.


Installation pour Innocence en Danger,
faïence, or 24 carats, marteau, dimensions variables (#2) , 2018
Le kintsugi est un art Japonais ancestral qui invite à réparer un objet cassé en soulignant ses lignes de failles avec de l or. Soigné, Honor, l’objet cassé (ici 7 tirelires des 42) assume son passé et devient paradoxalement plus résistant plu beau. A peu pré chaque jour un enfant sur 5 est abusé.

Installation – Je selfie donc je suis, huile sur toile, 213 x 211 cm, 2018

Je selfie donc je suis, huile sur toile, 213 x 211 cm, 2018

Installation – Le Dernier Mot, huile sur toile, pipe, cigare, marijuana, 102 x 151 cm, 2018

Le Dernier Mot, huile sur toile, pipe, cigare, marijuana, 102 x 151 cm, 2018

Installation – Negation, oil on canvas, 198 x 142 cm , 2018

Negation, huile sur toile, 198 x 142 cm, 2018

Installation – Mé-conaissance des Arts, techniques mixtes et huile sur toile, plastiques, 199 x 150 cm, 2018

Mé-conaissance des Arts, techniques mixtes et huile sur toile, plastiques, 199 x 150 cm, 2018

At the RA, huile sur toile, paillasson, 200 x 200 cm, 2018

Alea Jacta Est, huile et techniques mixtes sur toile, triptyque, 100 x 30 cm (chaque), 2018

Chaos, huile sur toile, 199 x 150 cm, 2018

Dead End, huile sur toile, 195 x 110 cm, 2018

Origines, huile sur toile, 54 x 63 cm, 2018

Full moon, huile sur toile, lacets de chaussures de costume masculin, 190 x 190 cm, 2018

Fin, huile sur toile, 185 x 185 cm, 2018

La maja vestida, La maja desnuda, huile sur toile, 130 x 195 cm, 2018

L’insoutenable légèreté de l’Être, huile sur toile, 202,5 x 88,5 cm, 2018

Mad in Heaven, huile sur toile, 194 x 304 cm, 2018

Mé-connaissance des arts (ou Mon Eléonore), huile sur toile, 199 x 150 cm, 2018

Re-connaissance des arts (ou Maître Rembrandt), huile sur toile, 199 x 150 cm, 2018

Le Trash-ic

Comment cohabitent-ils ? Que le scandale, le laid, l’insoutenable, le violent, l’atroce et le beau ne fasse qu’un en art n’a rien de nouveau. En cela, Jérôme Bosch ou Goya, Balthus ou le Picasso érotique, en ont déjà tracé le chemin. Pour autant, il ne s’agit pas tant de peindre le trash que de peindre une époque « trash ». Il n’est pas tant question de chercher à provoquer ou à être scandaleux que de tenter de restituer le mouvement de notre contemporain par le mouvement du pinceau.

Alors, créer pour comprendre… créer pour déchiffrer un monde dans lequel on a parfois du mal à se retrouver, à se reconnaître. Créer pour saisir l’intentionnel rejet de l’esthétique, la banalisation de la décadence et du profane ; pour restituer la vérité de l’appauvrissement du lien humain. Créer aussi pour résister et être encore. Créer pour exister (h-)ic et nunc. Créer pour que le trash soit aussi le chic. Ainsi, le trash et le beau s’engendrent par opposition, coexistent dans la polémique, et puisent leurs matrices respectives dans une société en quête de nouveaux repères. L’un ne va plus sans l’autre. Sans scandale il ne peut y avoir d’histoire de l’art.